Marquerie

Cette notice est extraite du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées


Altitude : 300 m.

Superficie : 346 ha.

Population :
1999 : 74 hab.
1832 : 187 hab.
1806 : 171 hab.
1429 : 9 feux

Saint patron :
saint Pierre, 29 juin

Sobriquet :
Los estira-bròcs, sobriquet donné par Rosapelly (vers 1910). "Les tire-épines" ( ?).

Historique administratif :
Pays et sénéchaussée de Bigorre. Quarteron de Tarbes. Baronnie de Castelvieilh. Canton de Tournay, puis d'Aubarède (1790), dont le chef-lieu est transféré à Pouyastruc en 1803.

 

Prononciation locale figurée : [marké'riyo]

Dénominations historiques :
Marcharie (v. 1140, Livre vert Bénac).
De Marquaria, latin (1313, Debita regi Navarre ; 1379, Procuration Tarbes).
De Marqueria, latin (1342, Pouillé Tarbes).
Marquerie, Marquarie (1429, Censier Bigorre).
Marquerie (fin 18°s. Carte de Cassini).

Hypothèses précédentes :
- Dauzat et Rostaing (DENLF) : Marcarie (= quartier, domaine des confins d'une commune).
- Abbé Nègre (TGF 27182) : Gascon marcarie (= domaine des confins d'une commune).
- R. Aymard (DNLHP): Marquerie est une position avancée de la Bigorre en 'limite' du Rustan.

Discussion :
Très probablement dérivée du vieux mot gascon marca (= confin, limite). Marquerie indiquerait la situation de ce village aux limites orientales de la Bigorre, quasiment enclavée dans le Rustan. Suffixe -aria remplacé tardivement par -eria.

Etymologie :
Du gascon marcaria/marqueria (= confins, limite.)

Nom occitan :
Marqueria.

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